C’est l’idée principale de plusieurs entreprises aujourd’hui, qui se servent du digital comme levier pour l’égalité.
D’abord, le Reverse Mentoring, c’est quoi ?
En français c’est du Mentorat Inversé, qui permet d’inverser les rôles en attribuant un mentor jeune à un dirigeant plus âgé. Cette technique est de plus en plus présente dans les grands groupes pour former aux usages du digital. La différence d’âge n’est plus une barrière, elle est une force.
Nous avons rencontré Ieva Gaigala qui a lancé son entreprise de Reverse Mentoring : Revolyx. Après du temps passé à New York, elle est entrée dans une relation proche du Reverse Mentoring à travers sa rencontre bouleversante avec Michelle Greenwald. C’est comme ça qu’elle se lance – en plein dans ses études – dans l’entrepreneuriat.
Le digital est donc au cœur de son activité. Pour elle, “digital” en anglais rappelle le monde du numérique, autrement dit, tout ce qui n’est pas palpable, comme ce qu’offre Internet : le fait d’être connecté avec les autres. Alors qu’en français, il se réfère plutôt à tout ce que l’on peut toucher avec nos doigts : écrans, smartphones, tablettes, etc.
Parce que le monde évolue vite, surtout le digital. Elle s’en sert au quotidien dans sa vie pro et perso, pour savoir comment s’adapter à son environnement. Par exemple, Ieva se forme en parallèle grâce aux podcasts sur le net, qui lui ont permis depuis plusieurs années d’évoluer de manière efficiente en terme de développement personnel, savoir-faire, compétences, etc. Elle est également adepte des réseaux sociaux, pour étendre son influence comme sur Linkedin et Twitter. Le but étant de trouver de nouveaux clients, partenaires, ou collaborateurs potentiels. Ces comportements face au digital lui permettent de
“provoquer des opportunités sans pousser pour aller les chercher”.
Le Reverse Mentoring de Revolyx prône une relation win-win car tout le monde y trouve son compte. C’est une formation qui touche autant aux compétences digitales que l’intelligence émotionnelle (manager le stress, négocier, réseauter, etc.). La priorité N°1 de Ieva est de connaître ses clients pour les aider au mieux : grâce à ses connaissances, elle peut s’adapter à la demande.
Car on entre vite dans de nouvelles ères sans même s’en rendre compte !
Ieva nous expose son idée : tout ce qui est smartphone est voué à disparaître, et donnera place aux outils basés sur la voix (airpod, siri, etc.). L’objectif du digital de demain est de nous faire gagner du temps tout en communiquant avec d’autres personnes.
Et si ces évolutions se mettaient au service de l’égalité femmes hommes ?
Ieva pense que pour arriver à briser définitivement les plafonds de verres, il faut pouvoir changer l’état d’esprit des gens. Et c’est en ça que le digital et le Reverse Mentoring impactent, ils agissent comme des moyens. Les nouvelles générations grandissent avec des outils comme Alexa, assistante numérique.
“Il faudrait qu’Alexa existe aussi en homme !” nous dit-elle.
En somme, Ieva est inspirante car elle n’a pas été limitée par quelconque plafond de verre et n’a jamais senti de freins liés à son genre dans son parcours d’entrepreneure. D’ailleurs, elle voit le fait d’être une femme comme une force.
Elle nous explique que si vous faites parties d’une minorité, vous marquez les esprits.
Ce que l’on retient de cet entretien avec Ieva Gaigala c’est qu’à travers le Reverse Mentoring, elle a déjà réussi à marquer les esprits. Et qu’être une femme la rend plus forte.