Acteurs du changement

Portrait de Valérie Aguila, entrepreneuse sociale

By 7 mars 2021 No Comments

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi correspondait votre plein potentiel ? 

 

Valérie, entrepreneuse sociale, fondatrice et présidente de l’association du Girls Club, nous a donné sa propre définition du plein potentiel. C’est lorsqu’il y a une harmonie intérieure et extérieure : le bon mood, le bon job, la bonne lumière, la bonne dynamique, les bonnes personnes, les bonnes idées. 

Mais il est aussi intimement lié à la connaissance et l’acceptation de soi dans toute sa diversité.

Vous êtes face à vos talents, vos forces et vos faiblesses. Vous les acceptez, vous les accueillez, et vous travaillez avec pour en bénéficier et vous ancrer davantage.

L’exploration de nos sources d’énergie et de notre identité nous pousse à faire des choix de vie qui nous correspondent, nous inspirent et nous font profondément vibrer. Contrairement aux croyances collectives, cette exploration n’est pas seulement réservée aux crises existentielles à 30 ou 50 ans. Au contraire, Valérie nous parle du besoin d’accompagner les plus jeunes qui se retrouvent en plein dans la construction de soi, à l’aube de leurs choix de carrière ou de leurs décisions personnelles.

La question que j’aimerais éradiquer dans ce monde c’est : “Qu’est-ce que tu veux faire plus tard quand tu seras grand(e) ?

Le Girls Club travaille avec les jeunes femmes et minorités de genre de 15 à 25 ans à qui on pose cette question. Sauf que pour pouvoir y répondre, il faut déjà avoir eu le temps de se découvrir et d’explorer son propre plein potentiel.

Pour y arriver, le Girls Club accompagne sa cible dans leur insertion professionnelle et sociale à travers une communauté inclusive, bienveillante et grandement inspirante.

girls club communauté

Le parcours de la fondatrice montre bien pourquoi le Girls Club est ce qu’il est aujourd’hui.

Valérie est elle-même passée par ces fameuses étapes de quête intérieure. S’il y a une chose que vous pouvez retenir, c’est qu’elle a toujours suivi son ressenti et sa voix intérieure. Après des études de communication, elle se spécialise dans le marketing de luxe, et tombe amoureuse de ce milieu. Elle y consacre la majorité de sa carrière, en travaillant pour des marques de mode, agences de presse, ou maison de haute couture. Valérie décrit ce milieu excitant comme sa première passion de vie dans laquelle elle vit à cent à l’heure.

Jusqu’en 2020 où, après déjà quelques bouleversements professionnels, des périodes de doutes et un passage par l’Océanie, une maison de haute couture lui propose un poste fixe et sécurisé. Mais la perte de sens l’habite de plus en plus, elle n’est plus alignée avec elle-même. En réponse à ce sentiment, elle va encore une fois écouter sa voix intérieure qui la pousse cette fois à entreprendre.

Lorsque l’on parle avec elle de ses choix de carrière, elle n’évoque pas les plafonds ou paroies de verre car ces barrières ne l’ont pas limitée. Pourtant, autour d’elle, ces limites ont bien été présentes. Au moment de lancer son projet, les croyances stéréotypées et genrées fusent tout autour d’elle :

“J’adorerai me lancer comme tu l’as fais mais je ne peux pas”, “C’est génial mais ce n’est pas pour moi”.

Après tout, elle se lance, et embrasse librement son désir d’ambition.

bienveillance jeunesse girls

 

 

 

Aujourd’hui, le Girls Club illumine le parcours de jeunes filles binaires et non-binaires à travers deux programmes d’accompagnement : I AM et Mentor-Matching. Ces parcours se fondent sur des valeurs d’inclusivité, de bienveillance, de diversité et d’adelphité.

 

 

 

 

 

Auprès des 15-25 ans, ces valeurs ne sont que peu présentées et on constate un manque flagrant de rôles modèles diversifiés et égalitaires auxquels s’identifier.

Le programme Mentor-Matching veut préparer la relève. Les mentors font partie des solutions possibles face au manque de rôles modèles et face aux défaillances que la société actuelle rencontre.

L’équipe du Girls Club suit fièrement l’évolution des parcours de chacun(e), et observe l’éveil de leur potentiel au fil du temps. 

Cette personne était du programme I AM : 17 ans, très timide au début. Au fur et à mesure, elle a déconstruit ses croyances, et s’est complètement illuminée. Le changement était flagrant sur son visage. C’est une success story qui aujourd’hui encore nous met du baume au coeur.

Il y a également le programme Stronger together, actuellement en phase de création, qui permettra de développer le réseau des 15-25 ans à l’international. 

Valérie parle des nouvelles générations comme des plus connectées grâce aux technologies qui leur sont accessibles. C’est en cela que le digital permet de connecter des femmes et minorités de genre de cultures différentes ayant finalement les mêmes problématiques. Pour le Girls Club, le digital peut contribuer à découvrir, comprendre et accepter les différences de chacun(e).

Le digital, c’est le fait de connecter toutes ces personnes pour apprendre à se connaître, cultiver les cultures de chacun(e), comprendre et apprendre les différences. C’est comme cela que l’on peut grandir ensemble.

Le pari de tendre la main aux jeunes générations est relevé un peu plus chaque jour par Valérie et son équipe. Il suffit de connaître la devise du Girls Club pour le comprendre : 

Les générations d’aujourd’hui sont les leaders de demain.

 

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